Autoproduire, c’est beau, mais faut être prêt à apprendre vite et à tout gérer : booking, contrats, promo, gestion de communauté, visuels… Pas de filet si un projet flop, pas de budget-clip décuplé, et le stress du next rentre en balance. Selon MusicAlly, seuls 16% des albums autoproduits aux États-Unis arrivent à dépasser le seuil symbolique des 10 000 streams sur les plateformes.
- Manque de visibilité si tu ne t’obstines pas à construire ta fanbase
- Pas de recours en cas de litige avec un sample, pas d’équipe juridique en back-up
- Risque de dilution si la promo ne suit pas
- Temps fou à gérer tout sauf la créativité
Parfois, certains choisissent le chemin hybride : autoproduction, puis gros label pour la suite… ou distribution seulement (voir l’exemple de Dave East avec Mass Appeal/Nas, d’abord en indé, puis distribution).