Quand un label signe un artiste de sa ville, il ne touche pas seulement un rappeur, mais toute une communauté. Les premiers relais ? La famille, les potes, les associations, les collectifs, voire les petits commerçants du quartier qui partagent les freestyles sur Insta. Cette dynamique génère un bouche-à-oreille puissant, impossible à commander artificiellement. Les chiffres parlent : le projet « 13’Organisé » — regroupant la crème des rappeurs marseillais — a été streamé 80 millions de fois en trois mois selon Spotify France (2020), avec des « pics » absolument fous à chaque annonce ou sortie de clip qui secouait la ville.
Le local, c’est l’assurance de pouvoir remplir une salle régionale, squatter les événements open mic et créer du contenu viral sur place. Pour un jeune label, c'est un levier marketing à portée de main.