Avant de parler deals, distribution et promo, zoom rapide : l’histoire et le terrain, ça change tout. Aux US, le hip-hop explose dans les années 1970 au cœur du Bronx, porté dès le début par une économie parallèle. Indépendant, c’est l’ADN : que tu sois Def Jam dans les 80’s ou TDE dans les 2010’s, la débrouille et la prise de risque sont la base. En France, le mouvement débarque à la fin des 80’s, principalement via des majors (Virgin, Barclay). Les labels indé fleurissent plus tard (Time Bomb, 45 Scientific), souvent créés par ou autour d’artistes, mais dans un contexte où l’accès aux médias et à la distribution reste verrouillé.
- US : L’indépendance, c’est un levier de pouvoir. Les labels indé historiques construisent des réseaux solides : pressage vinyle, radio pirate, shows locaux et merchandising.
- France : Les labels indé arrivent dans une industrie plus frileuse, où le passage par la major est quasi-une obligation pour percer à grande échelle. Les codes sont plus institutionnels.