En 2024, dans le rap, on vit clairement dans un monde post-album. La plupart des têtes d’affiche et des rookies jonglent entre tapes, projets, albums, compilations, sans plus vraiment se soucier d’une distinction stricte. Le streaming a transformé chaque sortie en événement direct : le public juge sur pièce et le replay décide de la longévité.
Demain, verra-t-on le retour de la vraie mixtape de rue, cassettes qui circulent à la main et sons piratés ? Ou la tendance va-t-elle ancrer l’idée que n’importe quel projet digital est une œuvre, qu’on l’appelle comme on veut ?
Ce qui est sûr : la frontière, c’est plus une question de marketing que de création. La rue a gardé le contrôle. Et tant que le public répond présent, mixtape ou album, peu importe le nom, c’est le son qui compte.